Est-ce qu’à long terme, c’est la meilleure chose à faire ? Constamment se peser? Mesurer notre pourcentage de gras? Notre tour de taille?
Suivre l’évolution
Évidemment, de façon naturelle, lorsque nous rencontrons notre entraineur pour la première fois, nous tenons pour acquis que nous ferons ce fameux test de composition corporelle: la fameuse pince à plis adipeux ou la diabolique machine de bio-impédance.
Bon! Même si vous n'y êtes pas toujours prêt, on en convient comme professionnel, que cela nous permet de voir si notre stratégie va dans le bon sens. Nous voulons être capables de tirer des conclusions à savoir si le plan XYZ nous amène à bon port et à quel rythme.
Quelques données objective...
Ce qui est bien, c’est que c’est une donnée objective. Par contre, est-ce qu’à long terme, c’est la meilleure chose à faire? Constamment se peser? Mesurer notre % de gras? Notre tour de taille?
En fait, ce qui est complexe dans ce cas-ci, c’est que le corps humain fonctionne de manière organique et lente: c’est une machine d’adaptation. Le corps s’adapte constamment à son environnement. Restez assis toute la journée, mangez des croustilles et du chocolat et votre corps s’adaptera progressivement à l’environnement dans lequel il se trouve. À l’inverse, si vous vous mettez à soulever des charges lourdes et à avoir une alimentation plus équilibrée, il s’adaptera différemment.
Ce ne sont donc pas les mesures qui vous permettront de garder la ligne sur vos objectifs, mais l’environnement que vous bâtissez autour de vous. Les résultats, c’est la conséquence de cet environnement.
Ce que je remarque souvent, c’est que les gens s’isolent dans leur environnement. Ils vivent donc complètement différemment dans un environnement fixe. C’est extrêmement énergivore. Il est possible de le faire si nous sommes tenus par un chiffre, mais petit à petit, les habitudes reviennent. Le corps retourne dans l’environnement dans lequel il se trouve.
De plus, les chiffres nous amènent à avoir des attentes, et donc risquent de nous décevoir. Comme, à l’inverse, ça peut vraiment nous motiver, si nous n’avions pas trop d’attentes et que, par surprise, nous remarquons que notre composition corporelle sur papier a réellement évolué.
Chez Umanovo, on utilise l’idée des phases pour perdre du poids.
Des changements, c’est lent par défaut, si on comprend l’idée de l’environnement.
Si on regarde les gens qui ont du succès dans leur transformation, on remarque qu’ils se donnent plus des repères kinesthésiques fort: un senti dans leur corps, manque d’énergie, pantalon, etc. Si je vais, par exemple, chez mes parents pendant 7 jours dans le temps des fêtes, je peux vous jurer un truc, c’est que je vais prendre du poids, et je n’aurai pas besoin de me peser ou de faire une bio impédance pour la savoir. Je le sens, c’est tout. Je n’ai qu’à retourner dans mon “environnement” pour retourner dans la composition corporelle qui me convient.
Donc, devrions-nous mesurer nos résultats? Oui, et non! La question n’est pas si simple!
Dans 10 ans, vous verriez-vous faire une impédance chaque mois, en vous tapant sur la tête parce que vous avez pris 2 lb de gras, et attendre l’impédance du mois suivant avant d’être heureux en constatant que vous avez perdu 3 lb?
N’y a-t-il pas une façon plus saine de vivre une transformation? Et de permettre au professionnel d’avoir des données objectives pour voir si cela fonctionne?
Ultimement, je vous pose la question franchement. Mesurez-vous vos résultats pendant à tout jamais? Est-ce que le chiffre vaut autant que le plaisir de se faire du bien ? 🙃
Si vous êtes intéressé à participer à la discussion, rejoignez-nous chaque semaine sur les Facebook Live avec Pierre-Hugues sur la page @coachph. Tous le contenu des Facebook Live se retrouvera chaque semaine dans la section blogue du site Umanovo.com. Prenez instant pour vous inscrire à notre infolettre afin de recevoir tous les nouveaux articles.
Comments